Henning Mankell ou Agatha Christie au suédois

Je bloquais désepérement à la page 69 de Moins que zéro de Bret Easton Ellis. Mais qu'est ce que ca pouvait être barbant cette histoire de la jeunesse dorée américaine qui sniffe des rails de coc et se met des mines tous les soirs. Et oui, vous avez bien entendu! C'est bien la seule teneur de ce livre ennuyeux à mourir! Et dire que dans les premières pages, je disais avoir l'impression de retrouver l'atmosphère de J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian. Oh, Boris pardonne moi cette offense! Je le regrette!

Bref, j'ai plutôt pour habitude de finir les livres que je commence. Mais là j'ai craqué! J'ai demandé à ma mère si elle n'avait pas un bon livre à  me conseiller. Elle me présente alors deux livres d'Henning Mankell. Je choisis le guerrier solitaire.

Et je ne regrette pas mon choix. J'ai réellement découvert un auteur brillant, qui nous livre une enquête policière passionnante et bien écrite menée par le torturé inspecteur Wallander.

Si je compare Henning Mankell à Agatha Christie, c'est pour leur talent. Les méthodes d'investigation et le procédé rédactionnel sont bien différents, mais pour Henning Mankell comme pour Agatha Christie, on se plonge dans leurs récits et quand on en ressort les personnages et l'atmosphère restent imprégnés dans notre imaginaire pour quelques jours, quelques semaines encore. Pour ma part, je n'ai pas encore complètement tirer un trait sur cet été suédois chaud et pesant, où les meurtres d'enchainent sans que l'on puisse identifier les liens entre eux. La tension et la fatigue sont lancinantes. Le meurtrier ne cesse de narguer les enquêteurs...